Journal of Public Relations Research Middle East
Scientific Refereed & Open Access Journal
ICR IF 2021/2022=1.569 , Arcif IF 2023 = 2.7558 Q1, IF of the Supreme Council of Universities = 7
ISSN Online: (2314-873X) ISSN Print: (2314-8721)
| Vol.2
La Confiance comme instrument d’analyse et de compréhension des relations publiques , Vol.2 , Fourth Issue






PP:7 - 23
Authors:
Prof. Dr. Saïd LOUCIF -Professor of International Relations,,Faculty of Political Sciences and International Relations ,University of Algiers 3

Abstract:
Définie comme étant « la volonté d’une partie à être vulnérable aux actions d’une autre partie basée sur l’attente que l’autre partie va accomplir un acte particulier important pour celui qui accorde la confiance indépendamment de la capacité de ce dernier de contrôler cette autre partie » ( Mayer, Davis et Schoorman 1995 : 712), la confiance a suscité tout au long de ces dernières décennies un intérêt croissant de la part des chercheurs en sciences sociales, et en relations publiques. Désormais, elle est omniprésente dans les organisations (Usunier & Roger ; 1999). Elle influence la qualité des relations et l’efficacité du management (Zand ;1972, Mishra & Spreitzer ; 1998, Wicks & al. ; 1998), elle agit sur la rapidité de la prise de décision (Arrow ; 1974, Nooteboom and al. 1997 ; Chiles & Mc Mackin ; 1996), elle réduit la complexité du système d’interaction entre les acteurs (Luhmann ; 1979), elle permet la construction de services personnalisés (Breton & Wintrobe ; 1986), elle facilite l’accès à des informations difficilement accessibles par la voie du marché (Granovetter ; 1985, Uzzi ; 1996, 1997), elle réduit les coûts de transaction (Dyer & Chu ; 2003), elle améliore la mobilisation du personnel (Mc Evily & al. ; 2003), elle facilite le transfert des connaissance (Uzzi & Lancaster ; 2004), elle est même un élément déterminant dans la performance économique d’un pays (Fukuyama ; 1994, Usunier; 2000).
En outre, plusieurs chercheurs suggèrent que la confiance est fondée sur des éléments affectifs et intuitifs ou sur un ensemble d’informations qui conditionnent les rapports des individus entre eux (Servet, 1994 ; McAllister, 1995 ; Ferrin, Bligh, & Kohles, 2007). La décision de faire confiance est ainsi tributaire de processus qui peuvent être à la fois réfléchis et cognitifs ou émotionnels et affectifs. Et pour reprendre la definition de Fukuyama (1995), «Trust is the expectation that arises within a community of regular, honest and cooperative behavior, based on commonly shared norms, on the part of other members of that community.» (Fukuyama, 1995 :26). Fukuyama associe donc cette notion à celle de capital social et de sociabilité organique, c’est-à-dire à la capacité à coopérer de façon spontanée sur la base de valeurs partagées et informelles.
Le recours au concept de confiance et, plus largement, à la théorie du capital social, se fonde, en partie, sur l’incapacité ou la défaillance des mécanismes de coordination traditionnelle : le marché et la hiérarchie pour répondre aux problèmes de l’incertitude et cela, quelles que soient les sources de l’incertitude, comme l’indique Bagla – Gökalp (1998) : « Dans la conjoncture des années quatre-vingt-dix où l’incertitude des marchés, la permanence de l’innovation technologique et d’autres facteurs augmentent l’imprévisibilité, sociologues et économistes se sont remis à étudier le rôle des valeurs partagées, des relations personnelles, de la confiance et des réseaux dans la conduite des affaires »

Key Words:
Confiance, relations publiques

Research Language:
Frensh
The researcher published the paper in another periodical Journal, the Algerian Journal of Communication, Volume 13, Issue 2, 2014 AD, Knowing that the ISSN was issued in the year 2019, https://portal.issn.org/api/search?search[]=MUST=allissnbis=%222676-1793%22&search_id=19429148 and this is a violation of the journal’s publishing rules and ethics. https://www.asjp.cerist.dz/en/downArticle/437/16/2/143334
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